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    Extrait

    Guide sur la mesure des émissions

    Directive pour les mesures d’émissions et de processus.

    Livre blanc complet

    Le coefficient d’air peut être déterminé d’après les concentrations en CO, en CO2 et en O2 dans les gaz de combustion, le diagramme dit de combustion (cf. illustration à droite) montre les rapports. Dans le cas du mélange idéal du combustible et de l’air, une teneur en CO2 déterminée est associée à une teneur en CO déterminée (dans la plage λ2 déterminée (dans la plage λ>1). La valeur de CO2 à lui seul n’est pas pertinente en raison de la courbe qui passe par un maximum, de sorte qu’il faut vérifier aussi si en plus du CO2, le gaz contient soit du CO, soit de l’O2. La détermination claire de la teneur en O2 est généralement privilégiée actuellement en cas de fonctionnement par excès d'air (donc le cas normal). Les courbes dépendent du combustible, c’est-à-dire qu’il y a un diagramme propre à chaque combustible et notamment une valeur propre de CO2 max. Les rapports de cette multitude de diagrammes sont souvent résumés sous forme de nomogramme facile à manier dans la pratique (« triangle de combustion », non représentée ici). Il s’applique à tout type de combustible.

    Les deux formules suivantes servent au calcul approximatif du coefficient d’air à partir des valeurs de mesure du CO2 ou de l’ O2 :

    • Où CO2 max = valeur de CO2 maximale spécifique en fonction du combustible. Sur demande, cette valeur peut être déterminée par Testo en tant que prestation de service.

    • CO2 et O2 : valeurs mesurées (ou calculées) dans les gaz de combustion

    Bilan énergétique d’une installation de combustion

    A l’état d’exploitation stationnaire, le total de toutes les énergies fournies à l’installation doit être égal au total de toutes les énergies émises par l’installation, voir tableau :

    Energies apportéesEnergies fournies
    Pouvoir calorifique inférieur et énergie sensible du combustibleChaleur sensible et énergie liée chimiquement des gaz de fumée (pertes par les fumées)
    Chaleur sensible de l’air de combustionChaleur sensible et pouvoir calorifique inférieur des résidus de combustible dans les cendres et scories
    Equivalent de la chaleur de l’énergie mécanique transformée dans l’installationPertes superficielles par conduction thermique
    Chaleur apportée par la matièreChaleur émise par la matière Pertes de convection dues à une mauvaise étanchéité du four

    Les pertes par les fumées constituent la part de pertes la plus importante. Elles dépendent de la différence entre la température du gaz de combustion et la température de l'air comburant, de la concentration en O2 ou en CO2 dans le gaz de combustion ainsi que des facteurs spécifiques au combustible. Dans les chaudières à condensation, ces pertes par les fumées sont réduites à deux égards par l’utilisation de la chaleur de condensation et la température ainsi réduite du gaz de combustion. Les pertes par les fumées peuvent être calculées selon les formules suivantes :

    TF : température des fumées

    TA : température de l'air de combustion

    A2, B : facteurs spécifiques aux combustibles (voir tableau)

    A2, B : facteurs spécifiques aux combustibles (voir tableau)

    O2 : Mesure de la concentration en O2

    KK : coefficient indiquant la grandeur Pf comme valeur négative lorsque la température est inférieure au point de rosée. Requis pour les mesures sur les chaudières à condensation.

    Pour les combustibles solides, les facteurs A2 et B sont égaux à zéro. La formule est alors simplifiée par l’utilisation du facteur f, ce qui donne la formule dite de Siegert :

    TF : température des fumées

    TA : température de l'air de combustion

    CO2 : Mesure de la concentration en CO2

    Ce qui précède est un petit extrait. Voulez-vous en apprendre plus ?

    Alors demandez tout de suite le guide pratique intégral.